notre histoire

Un lieu unique à l’épreuve du temps

1343 : Eudes IV de Bourgogne, Duc de Bourgogne, Comte de Bourgogne (Franche-Comté), Comte d’Artois et petit fils de Saint-Louis ordonne la création du Moulin au profit des moines du prieuré du Val Saint-Benoit crée en 1240 dans la forêt visible de la terrasse. Ce prieuré est toujours existant et occupé par des religieuses.


1347 : Procès entre les moines et les seigneurs de Loges qui veulent se réserver le droit d’eau.


XVIème siècle : La veuve de Gaspard d’Epinac fait main basse sur les meules du moulin (l’une d’entre elle sert, aujourd’hui de socle à la cheminée). Sans meules le moulin n’a plus d’utilité et ne génère plus de péages versés par les paysans pour la meunerie des farines. Jamais à court d’idée, les moines utilisent la force motrice de la chute d’eau pour installer un battoir à chanvre.

1646 : Le prieur Gaspard de Pernes vend le moulin à son frère Louis de Pernes Comte d’Epinac qui le transforme en haut-fourneau et en forge (c’est de là que vient le nom du hameau aujourd’hui). De part son activité le moulin s’appelle alors ‘’le moulin rouge’’. Pour alimenter ce fourneau où travaille 20 forgerons la forêt visible depuis la terrasse est mise à blanc.


1694 : A cette date nous perdons la trace de l’activité de la forge. Cette date correspond à la réforme de l’administration des forêts par Colbert. La forêt domaniale des « Battées » visible de la terrasse doit son nom à cette époque. Dans la nouvelle gestion rationnalisée des forêts la battée est une zone où un abattage est autorisé tous les 25 ans.

XVIIIème siècle : Le moulin reprend son activité originelle.


Révolution française : Le moulin propriété de Jules Charles Henri duc de Clermont-Tonnerre, maréchal et pair de France est vendu comme bien national à la famille Bonnamour.

1867 : La famille Bonnamour installe une nouvelle machinerie de minoterie et est autorisée à continuer son activité par arrêté ministériel. Le moulin devient à l’époque la minoterie la plus performante du département.

1903 : Les performances du moulin pendant 30 ans font la fortune de la famille Bonnamour, l’héritier décide d’arrêter l’activité et vit de sa fortune dans diverses demeures des alentours et de contrées plus lointaines. Par exemple la maison de maître de l’autre côté de la route ou le château de Fretoy à 3 km.


1943 : Maurice Défontaine fait l’acquisition du moulin, il remet en route la meunerie pour confectionner des farines avec le sarrasin récolté sur la propriété. Il construit une porcherie et la farine est utilisée pour nourrir les cochons, les vaches et les chèvres. Les bêtes sont utilisées pour confectionner de la viande et de la charcuterie qui sont vendues aux bouchers et charcutiers sur un axe allant du moulin jusqu’à Amiens où il possédait une ferme.


1959 : L’activité de minoterie est arrêtée et la roue à aubes de 4 tonnes et 6m de diamètre est démantelé pour installer une turbine électrique Ossberger.


1966 : Le bief devient par arrêté préfectoral un enclos piscicole expérimental.

2021 : Le Moulin des Ducs est rénové et devient le gîte que vous occupez, lors des rénovations une stèle gallo-romaine est retrouvé incrusté dans l’un des murs et laisse imaginer une existence avant 1343, enquête en cours…

En souhaitant vous voir prochainement

Le Moulin des ducs